FEDADSE is the portal for a growing number of associations from small rural areas in south eastern Haiti. These associations are formed mainly in the United States, and the members are usually from their respective rural areas. The goal of the organization is to help make each association stronger by bringing them together for a common cause, which is the development of these often forgotten rural areas of Haiti.
Solidarity with Haitian People HURRICANE MATTHEW WAS NOT A “NATURAL” DISASTER Death toll is now 1,000 and climbing; destruction of tens of thousands of houses; destruction of crops and farm animals; cholera.
Unemployment. Haitian workers face 83% unemployment, $5/day (or less) minimum wage, and forced emigration to countries where they are used as low-wage labor.
Climate change. Global climate change is raising sea levels and warming temperatures, causing more storms, and more violent and destructive ones.
Infrastructure. The government spends virtually nothing to build and keep roads and bridges in good repair. Workers’ houses are poorly built. The very few houses built by the international charities after the 2010 earthquake are mainly made of plywood.
Deforestation. Systematic deforestation has made Haitian workers more vulnerable to flooding and landslides, major killers during the hurricane. Tens of millions of dollars have been misspent in failed reforestation projects by the so-called world experts, who have mainly enriched themselves.
Racism. Haitian workers have never been “forgiven” for being the first to overthrow slavery. Because of racism, they have been blamed for everything from AIDS, to causing 2010 earthquake and unemployment in the rest of the world.
Cholera. This deadly disease is now on the upsurge in Haiti. It was brought to Haiti by UN occupation troops after the earthquake. Those troops came from a country with active cholera, but the troops were never tested as carriers. Although the UN finally admitted responsibility this summer, they have done virtually nothing to end cholera. One year’s budget for the armed occupation of Haiti could build a modern clean water and sanitation system for the entire country and prevent cholera.
DONATION: If you would like to make a donation to a grassroots group working on reforestation in South-East Haiti, which has suffered severe damage due to Hurricane Matthew, please send a check or money order to:
FEDADSE PO Box 180400 Brooklyn, NY 11218
Donations can also be made via Paypal by selection "HOW TO PARTICIPATE" at the top, and then selecting "Donate."
All funds received will go directly towards relief efforts for Haitians who live in the towns of Bainet, Bellanse, Gandou, La Vallée de Jacmel, La Montagne de Jacmel and Trouin.
FEDADSE Fédération des Associations pour le Développement du Sud-Est P.O. Box 180400, Brooklyn, NY 11218
Le Sud-Est et la Problématique du Déboisement et du Reboisement Le déboisement et le reboisement constituent un défi majeur au développement du Sud-Est. L’impuissance des secteurs concernés de la communauté sudésoise, face à ce mal qui devient chronique, exige des solutions urgentes et appropriées. La véritable cause du déboisement est le résultat d’une politique démissionnaire des entités étatiques, formelles et non formelles qui ne tiennent pas en considération les besoins primaires des couches les plus vulnérables de la société haïtienne. C’est un Etat sans nation. L’Etat est la nation. Les projets de reboisement n’ont jamais touchés la population réellement concernée. Ici, c’est le cas de dire selon feu le Députe Hugo H Paul de la circonscription de Bellanse : « Le bien que l’Etat a fait, il l’a mal fait, mais le mal qu’il a fait, le fait bien ». L’incapacité de la société haïtienne de nourrir la classe défavorisée, pousse cette dernière à abattre des arbres, en vue de la fabrication du charbon. Parce que : « Ventre affamé n’a pas d’oreille ». La grande sécheresse qui sévissait l’année dernière dans le Sud-Est est un avertissement qui mérite d’être pris très au sérieux. Elle projetait une image apocalyptique où la famine régnait dans certaine localités du Sud-Est. Elle devrait aussi toucher et interpeller la conscience de l’Etat, des techniciens responsables du reboisement du département du Sud-Est. Des dispositions nécessaires ont-elles été prises pour prévenir de nouvelles sécheresses ? En effet, pouvons-nous, en toute conscience, empêcher les démunis et les déshérités d’abattre des arbres, tandis qu’aucune alternative n’a été offerte à eux ? Dans cette même veine, la quasi totalité des familles haïtiennes particulièrement, celles de la classe aisée utilisent le charbon de bois pour faire la cuisine, et de certaines activités commerciales. L’abattage systématique des arbres, est néfaste pour le pays. Tout le monde le sait, tout le monde le dit. Cependant, rien de valable n’a été fait. Dans le même ordre d’idées, si les Haïtiens de toutes les strates économiques et sociales étaient motivés et conscientisés de la problématique du déboisement et du danger qu’il représente pour l’existence du pays, ils auraient pu être s’embrigadés dans le combat pour la survie écologique du pays. Ils auraient pu participer effectivement au projet de reboisement du pays. Si les Haïtiens se penchaient sur la problématique du déboisement et le danger qui en découle pour le pays, il se serait mis à pied d’œuvre pour le redressement écologique de leur pays. Le reboisement peut se faire de deux façons : individuel et collectif. Sur le plan individuel, chaque Haïtien vivant à l’intérieur et à l’extérieur du pays, peut planter annuellement un ou deux arbres au minimum ; pendant leurs visites en Haïti, ou bien par l’intermédiaire de leurs amis ou de leurs parents résidant en Haïti. Ceux qui n’ont pas d’argent, ils peuvent toujours conserver et utiliser le noyau ou la graine des fruits qu’ils ont mangés, aux fins de les planter dans un endroit approprié dont ils en prennent soin. Sur le plan collectif, les organisations formelles et non formelles devront travailler en tandem, en vue de mettre en place des pépinières où les plantules seront données gratuitement. Cette proposition n’est pas une idée utopique puisque la FEDADSE et d’autres organisations communautaires ont déjà distribué des plantules aux populations concernées. En outre, sommes-nous arrivés à un point de non retour ? Que pouvons-nous faire ensemble pour sortir le Sud-Est de l’ornière du déboisement systématique ? Tout n’est pas encore fini. Cependant, il nous faudrait faire beaucoup plus d’effort pour augmenter la couverture végétale du Sud-Est, car « Rien de grand ne se fait sans sacrifice ». La situation environnementale du Sud-Est est extrêmement précaire. On ne saurait préconiser un reboisement par zone ou par département ; Comme certains secteurs veulent le faire croire. Au contraire, le reboisement doit se faire simultanément dans tout le pays. Tous les départements géographiques du pays sont confrontés à des problèmes de déboisement et de reboisement. Le système écologique et l’écosystème d’un pays ont des connections à longue distance. Par exemple, si le Nord d’Haïti est reboisé et le Nord-Est ne l’est pas, le système écologique du Nord sera affecté par les turbulences écologiques du Nord-Est. En conséquence, le déboisement est lié d’une région à une autre. C’est pourquoi, le reboisement du pays doit se faire simultanément, non pas successivement, compte tenu de la dégradation générale de l’environnement haïtien. Il faudra attaquer les problèmes de déboisement et de reboisement sur tous les fronts. La Fédération des Associations pour le Développement du Sud-Est (FEDADSE) propose une campagne nationale de reboisement qui sera supportée par tous les secteurs sociaux et économiques à l’intérieur et à l’extérieur du pays. En effet, si on arrive à catalyser tous les projets de reboisement des secteurs formel et non formel, renforcés par la cohésion et le binôme Etat/Nation responsables, ce sera le début d’un campagne nationale de reboisement. La campagne nationale de reboisement sera l’effort commun de toutes les forces vives du pays. Pour paraphraser l’autre : « Il fau réconcilier l’Etat avec la nation », pour que l’unité cherchée et retrouvée, puisse faciliter l’implémentation d’un plan d’action pragmatique pour combattre le déboisement et entamer un projet de reboisement sérieux. Du reste, au préalable tout se passera par « l’union qui fait la force».
Pour la FEDADSE : Jean Claude Cajou Secrétaire général